Nava


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Sujet du message: JML
Publié: 13 Jan 2006 21:58
Ouhlà !! Sacré débat que tu lances là... Je ne sais pas si ce topic a déjà été laissé une fois, mais dans ce cas il m'a toujours échappé et je crois que c'est un gros manque de ne pas avoir un sujet qui traîte de ce point particulier. Jean Marie Le Pen pour les Français, chaque pays, en général, a son Jean Marie Le Pen, son homme d'extrême droite, l'incarnation de toute une accumulation d'idées et de valeurs morales ( ou non-valeurs ). Pour commencer le charmant tableau, mentionnons le fait que Jean Marie Le p'Haine est né à La-Trinité-Sur-Mer, dans le Morbihan, et c'est un patrimoine dont souffrent le Morbihan et la Bretagne, comme vous pouvez vous en douter. Pour présenter ce Monsieur, voici une brève indication, j'ai fait un recoupement d'informations diverses, en sélectionnant des passages :Jean-Marie Le Pen, né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), est un homme politique français d'extrême droite (ou de droite nationale, selon sa propre expression), issu des courants poujadistes. Il est actuellement président du Front national (FN), parti politique à ne pas confondre avec l'ancien mouvement de résistance Front National, créé en 1941 par le parti communiste français. Il est élève au collège des jésuites "Saint François Xavier" à Vannes ( bonjour l'héritage ), puis au lycée de Lorient. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris. Il est un temps vice-président du Comité Pierre de Coubertin, et exerce les métiers de marin-pêcheur, mineur de fond, métreur d'appartements, ambulant des PTT... En 1955, il est le délégué général de l'Union de Défense de la jeunesse française. Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il sert en 1955 comme officier dans le 1er Bataillon étranger parachutiste en Indochine (sous-lieutenant). À vingt-sept ans, il est le plus jeune député de l'Assemblée nationale. Il sera exclu de l'UFF en 1957. Cette même année, il devient secrétaire général du Front national des Combattants (FNC) et il devient le premier homme politique à présenter un Français de confession musulmane, Ahmed Djebbour et obtenir son élection. Certaines sources contradictoires assureraient qu'il aurait perdu son œil gauche en essayant de le sauver d'un lynchage. Il quittera par la suite les bancs de l'Assemblée nationale et se porte volontaire pour se battre pour la défense de l'Algérie française. Quarante ans plus tard, il justifie l'usage de la torture lors de son temps de service en Algérie, contre des partisans avérés ou présumés du FLN, cette pratique étant, selon lui, nécessaire pour lutter contre le terrorisme. Il déclarait en 1962 dans un entretien accordé au journal Combat « J'ai torturé parce qu'il fallait le faire », après des propos dans le même sens tenus en 1957 à la tribune de l'Assemblée nationale et la même année lors d'un dîner consacré à la justice en Algérie. Il revient plusieurs années après sur ses déclarations et affirme n'avoir jamais lui-même pratiqué la torture. Il participe plus tard à l'opération franco-britannique de Suez. Jean-Marie Le Pen est décoré de la Croix de la valeur militaire. Il estime que son engagement politique est fondé sur l'amour du peuple et de la patrie. En janvier 1971, sa maison de disques (la Serp) édite un disque intitulé Le IIIe Reich. Voix et chants de la Révolution allemande, ainsi qu'entre autres les chants de l'Armée Rouge ou les discours des dirigeants communistes, comme Lénine. L'un de ces disques lui vaut une condamnation en 1971 pour « apologie de crimes de guerre ». En 1972, il est appelé à présider le jeune Front national (parti créé par l'Ordre Nouveau, afin d'élargir son champ électoral) et continue son combat pour ses idées nationalistes. Les résultats électoraux du Front national sont en hausse depuis les élections municipales de 1983 (à Dreux). En 1984 et 1999, Jean-Marie Le Pen est élu député au Parlement européen. Néanmoins, à la suite de la décision de la Cour européenne de Justice, il est privé de son siège de parlementaire le 10 avril 2003. Cette décision fait suite à sa condamnation en 1998 pour agression et à un décret du Conseil d'État français du 31 mars 2000 mettant fin à son mandat d'eurodéputé. En 1992 et 1998, il est élu au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il rencontre le plus de succès dans l'est et le sud-est de la France, où le développement économique est le plus faible et où existent de nombreuses tensions sociales, en partie liées aux communautés d'origine maghrébine et Pieds-Noirs. La plus jeune de ses filles, Marine Le Pen, est membre du Bureau politique du Front national et l'une de ses vice-présidentes depuis avril 2003. En avril 1974 : se porte candidat à l'élection présidentielle et obtient 0,74 % des voix En avril 1988 : candidat à l'élection présidentielle, il obtient 14,38 % des voix En avril 1995 : candidat à l'élection présidentielle, il obtient 15 % des voix Le 21 avril 2002 : à l'élection présidentielle, il obtient 16,86 % des suffrages (sur 16 candidats) et se qualifie ainsi pour le second tour, Le 5 mai 2002 : obtient 17,94 % des voix au deuxième tour de l'élection présidentielle contre 82,06 % pour Jacques Chirac En juin 2004 : réélu au Parlement européen.Style Ses propos, délibérément provocateurs, choquent souvent, en particulier lorsque ses remarques sont perçues comme racistes ou sexistes. Ils procèdent probablement d'une stratégie d'accès aux médias, car il se plaint que ses propos plus modérés sont généralement passés sous silence.
Un scandale éclate lorsqu'il déclare que les chambres à gaz sont un « point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Son argumentation reposera plus tard sur le fait que ces chambres à gaz ne sont pas le seul lieu où des gens ont perdu la vie pendant la seconde guerre mondiale et, qui plus est, ne seraient pas mentionnées dans les Mémoires sur la deuxième Guerre mondiale de Winston Churchill (Plon, 1953), point qu'il n'avait pas mentionné sur le moment ; En parlant des malades du sida, le 6 mai 1987, à la télévision (Antenne 2), il dit : « Les sidaïques, en respirant du virus par tous les pores, mettent en cause l'équilibre de la nation. (…) Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux ». Il invoque souvent que cette forme d'expression est pour lui le seul moyen de se faire entendre, ses propos n'étant selon lui jamais retransmis par les médias que lorsque que ceux-ci estiment, à tort ou à raison, pouvoir s'en servir contre lui ; En 1987, il se prononce pour un moratoire des dettes des pays du tiers-monde ; Le 2 septembre 1988 : « Monsieur Durafour et Dumoulin, obscur ministre de l'ouverture dans laquelle il a d'ailleurs immédiatement disparu, a déclaré : nous devons nous allier aux élections municipales, y compris avec le Parti communiste, car le PCF, lui, perd des voix tandis que l'extrême droite ne cesse d'en gagner… M. Durafour-crématoire, merci de cet aveu. » Un autre propos, non relayé, concernait en 2001 le cinquantième anniversaire de la CECA : « Constatons que cinquante ans après la création de cet organisme, on ne fait pour ainsi dire plus ni de charbon ni d'acier en Europe. Voilà le brillant résultat des institutions européennes », ironisa-t-il. « Croyons-nous pour autant que l'anarchisme triomphera comme force révolutionnaire et bâtira la société rêvée par Proudhon et ses disciples ? Non. Nous sommes plus près de croire que la vocation de l'anarchisme est à la fois plus profonde et plus durable. La défense de l'homme, de sa personnalité, maintenant, demain et toujours et dans toutes les formes de société imaginables. Jamais la tâche ne sera achevée, la tâche de l'anarchisme, c'est de défendre l'individu de son annulation dans la communauté mais en sachant que la tension subsistera toujours. » (in Le Courant anarchiste en France depuis 1945). Il est connu pour ses débordements oratoires, ses références à l'histoire de France (avec des simplifications ou des raccourcis parfois vivement contestés), ainsi que pour des commentaires jugés en diverses occasions racistes et antisémites : il est pour certains condamné, pour d'autres relaxé.
Ses partisans soulignent quant à eux que son équipe comporte des personnes d'origines diverses, de confession juive comme Jean-Pierre Cohen, d'origine maghrébine comme Farid Smahi, ou antillaise comme Huguette Fatna. Ils affirment aussi qu'une partie de la communauté juive de France se serait rapprochée de ses idées, ressentant une pression de l'antisémitisme en France dont la responsabilité serait à imputer en partie à l'immigration musulmane que Jean-Marie Le Pen estime responsable de nombreux maux.Citations « Ce qu'il faut dire aux Algériens, ce n'est pas qu'ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d'eux. C'est qu'ils ne sont pas un fardeau ou que, s'ils le sont pour l'instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d'une nation française dans laquelle nous les aurons intégrés. J'affirme que, dans la religion musulmane, rien ne s'oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur l'essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D'autre part, je ne crois pas qu'il existe plus de race algérienne que de race française… Je conclus : offrons aux musulmans d'Algérie l'entrée et l'intégration dans une France dynamique. Au lieu de leur dire, comme nous le faisons maintenant : "vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau", disons-leur : "nous avons besoin de vous, vous êtes la jeunesse de la nation". » (Journal Officiel 28 janvier 195 « Vous n’ignorez pas, monsieur Mendès-France, quel est votre réel pouvoir sur le pays. Vous n'ignorez pas que vous cristallisez sur votre personnage un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques ! » (À l'Assemblée nationale, le 11 février 195 « Il faut qu'il y ait une autorité, et nous pensons que l'autorité la plus qualifiée dans un ménage est celle de l'homme. » (La droite aujourd'hui, 1979) « Demain les immigrés s'installeront chez vous, mangeront votre soupe et coucheront avec votre femme, votre fille, votre fils. » (14 février 1984). « Comment donc devraient être les gens du Front national ? Chevelus, hirsutes, crasseux, dépenaillés, puant le joint et l'entrejambe mal lavé ? [...] Ils me font penser [les jeunes giscardiens] à ces pauvres gamins, ces jeunes Athéniens qui s'avançaient, lèvres peintes et tête couronnée de violettes, face aux rudes soldats de Philippe, qui les sodomisaient avant de les égorger. » (1er mai 1984). « Les femmes maghrébines sont en rut, enfin en action, c'est la même chose. » (Le Monde, 8 juin 1984). « Un libéral, c'est une vieille dame sur le point d'être violée et qui commencerait par plier sa jupe. » (1984). « Quand j'appelle un plombier, ce n'est pas pour le retrouver dans mon lit. » (1984). « Le Pen est là pour empêcher les autres partis de 'bander à quatre'. » (1984). « Nous avons, si j'ose dire, défloré le sujet. Quand Chirac a débarqué, un quart d'heure après moi, l'accueil était défraîchi… Lafleur avait déjà servi… » (1985). « Paris prend la tête de la croisade contre le gouvernement de Prétoria, coupable d’apartheid et réputé antidémocratique pour ne pas appliquer le suffrage universel ; mais la France elle-même a longtemps pratiqué le suffrage censitaire et refusé le droit de vote aux femmes jusqu’en 1945 : était-elle pour autant un pays antidémocratique ? » (La Lettre de Jean-Marie Le Pen, 15 septembre 1985) « Quand on en est à montrer mes fesses et celles de ma femme, c'est vraiment qu'on n'a plus beaucoup d'arguments à m'opposer. » (1987). « Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, sa salive, son contact. C'est une espèce de lépreux » (mai 1987) « J'ai déjà les naseaux dans l'arrière-train de Jacky Crack. » (198 . « Les ministres qui prônent l'encul… turation. » (198 . « Michel Rocard, le champion du retrait volontaire. » (198 . « La Déclaration des droits de l'homme est la mère de tous les grands mouvements totalitaires du XXe siècle, car très rapidement l'aspiration à l'humanisme et à l'humanitarisme débouche sur la terreur. » (La Trinité-sur-Mer, meeting du Front national, 26 août 1989) « Le mot anus évoqué après Carpentras par le président de l'Assemblée nationale avait, en quelque sorte, dans la bouche de M. Fabius, le bruit d'une rime. » (1990). « Et j'ai dit un peu plus même, mais ça n'a pas été retenu, comme si ça gênait aux entournures. J'ai même dit qu'un certain nombre d'entre eux étaient des assassins, c'était ceux qui avaient, en particulier au gouvernement, sciemment autorisé la vente du sang contaminé par le sida et qui ont déclenché cette maladie chez plusieurs milliers, voire dizaine de milliers de personnes ainsi condamnées à mort. […] Vous savez combien les corps géométriques sont chers par leur signification ésotérique, à la fois à M. le président de la République et au chef du Ku-Klux-Klan français, M. Ragache, le grand chancelier du Grand Orient de France, qui a récemment lancé l'appel de détresse contre le Front national en précisant que ses soixante-quatre mille membres (1) allaient s'infiltrer dans les organisations et dans les partis pour que tout cela marche d'un même élan. » (Réunion publique à Amiens, janvier 1992, cité dans Le Monde du 22) « L'affirmation que leur corps leur appartient [aux femmes] est tout à fait dérisoire, il appartient à la vie et aussi en partie à la nation. » (entretien au Parisien, 20 mars 1996) « Je trouve artificiel de faire venir des joueurs de l’étranger et de les baptiser ‘équipe de France’ […] La plupart des joueurs français ne savent pas ou ne veulent pas jouer La Marseillaise. […] Je constate que la plupart d'entre eux restent bouche bée, quelquefois, même, pour certains, le visage hostile. » (déclaration à Saint-Gilles, 23 juin 1996) « Oui je crois en l’inégalité des races, oui, bien sûr, c’est évident, toute l’histoire le démontre. En 1500 ans, la France a montré la suprématie de sa civilisation. » (Université d'été du FN, 30 août 1996) « Oui, je crois en l'inégalité des races […] Aux Jeux Olympiques, il y a une évidente inégalité entre la race noire et la race blanche, c'est un fait. Je constate que les races sont inégales. C'est une banalité. » (Europe 1, 9 septembre 1996) « Ainsi sont interdits toute action au plan national, tout effort de redressement, toute politique volontariste. […] Tous les jours, on traque le nazisme. Contre les tenants de ces idées réputées dangereuses, on sonne l’hallali. […] Nous n'acceptons pas de voir limité nos libertés et nos droits parce que nous ne sommes pas juifs. […] Un culte des droits de l’homme en train de muer en religion totalitaire, envahissante avec ses dieux, Oncle Sam, Big Brother, le dollar et son clergé antifasciste et antiraciste. » (Paris, salle Wagram, 2 mars 2000) « Notre sécurité interne est donc menacée par la déferlement continu d’une immigration désormais planétaire, c’est-à-dire multiculturelle. […] Au fond, la politique c'est comme la génétique. Quand on porte dans son patrimoine le gène de petit agent de groupuscule gauchiste infiltré dans un grand parti, on reste toujours ce petit activiste. Et comme les petits s'assemblent parce qu'ils se ressemblent, à chacun son réseau : d’un côté le réseau “Jospin-Talamoni” contre Santoni, de l'autre, le réseau Ben Laden et l’Afghanistan contre Bush et les États-Unis. » (Fête des BBR, 23 septembre 2001) « Je suis socialement à gauche, économiquement à droite et plus que jamais, nationalement de France. Mais surtout , je suis un homme libre, un patriote qui n'a qu'une ambition : la France et les français. » (21 avril 2002) « Le jour où nous aurons en France, non plus cinq millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux » (Le Monde du 19 avril 2003) « En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures […] Sur le drame d'Oradour-sur-Glane il y aurait ainsi beaucoup à dire." (« Rivarol », 7 janvier 2005) « Ce n’est pas moi qui étais un ami du chef de la police de Vichy, c’était François Mitterrand ! » (RTL, 13 janvier 2005) « C'est assez drôle de voir cet aristo déguisé en sans-culotte. M. de Villiers va au peuple comme la vache va au taureau » (RTL, 13 janvier 2005) La question de la succession Évoquant la rivalité implicite entre Bruno Gollnisch et Marine Le Pen dans l'optique de sa succession, Jean-Marie Le Pen a déclaré, dans un entretien au Figaro du 6 novembre 2004 :
« La succession n'est pas ouverte. Il y a peut-être des gens qui, le soir, mettent des épingles dans des poupées de vaudou en pensant à moi. Mais pour l'instant, je ne me sens pas hors de combat ni hors de situation. » Il a également confirmé, à cette occasion, qu'il avait subi, avant et pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2002, un traitement pour lutter contre un cancer localisé, et qu'il en serait désormais guéri. Son seul souci de santé actuel se limitant, selon lui, à un problème d'arthrose de la hanche pouvant le contraindre à une « opération banale ».Procès [modifier] Condamnations Janvier 1960 : condamné pour des menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de police. 27 avril 1964 : condamné pour coups et blessures volontaires. 16 janvier 1969 : condamné à trois mois de prison avec sursis et 20 000 F de dommages et intérêts pour coups et blessures volontaires par le Tribunal de grande instance de Paris. 14 janvier 1971 : reconnu coupable par la Cour de cassation d'« apologie de crime de guerre ». La pochette d'un disque édité par la Serp affirmait : « La montée vers le pouvoir d'Adolf Hitler et du Parti national-socialiste fut caractérisée par un puissant mouvement de masse, somme toute populaire et démocratique, puisqu'il triompha à la suite de consultations électorales régulières, circonstance généralement oubliée. » 11 mars 1986 : condamné au franc symbolique pour « antisémitisme insidieux » (peine confirmée en appel le 9 juillet). Jean-Marie Le Pen s'en était violemment pris à des journalistes juifs ou d'ascendance juive : « Je dédie votre accueil à Jean-François Kahn, à Jean Daniel, à Yvan Levaï, à Elkabbach, à tous les menteurs de la presse de ce pays. Ces gens-là sont la honte de leur profession. Monsieur Lustiger me pardonnera ce moment de colère, puisque même Jésus le connut lorsqu'il chassa les marchands du temple, ce que nous allons faire pour notre pays. » Et il leur accordait comme circonstance atténuante de n'avoir « appris le français que récemment ». 27 mars 1986 : reconnu coupable d'apologie de crimes de guerre dont la déportation pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler ». 16 novembre 1987 : condamné à 3 000 F d'amende et 8 000 F de dommages et intérêts à verser au Mrap pour « provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale » par le Tribunal de Paris à la suite de la distribution d'un tract lors des élections municipales de 1983. Condamné lors du même procès à 5 000 F d'amende pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale » pour ses propos lors d'une l'émission du 14 février 1984, selon lesquels « le monde islamo-arabe » constituerait un « danger mortel ». Peines confirmées par la Cour d'appel de Paris le 29 mars 1989. 23 mai 1991 : condamné par la Cour d'appel de Lyon pour « utilisation du terme SIDA pour stigmatiser l'immigration qui représenterait un danger aussi grave que la maladie porte une atteinte intolérable à la dignité des malades, qui ont droit au respect et à la solidarité et également une atteinte intolérable à la dignité des populations immigrées ». 18 décembre 1991 : condamné par la Cour d'appel de Versailles pour « banalisation de crimes contre l'humanité » et « consentement à l'horrible » pour avoir déclaré : « Je me pose un certain nombre de questions. Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. [...] Si, c'est un point de détail ! Voulez-vous me dire que c'est une vérité révélée à laquelle tout le monde doit croire, que c'est une obligation morale ? Je dis qu’il y a des historiens qui débattent de ces questions. » 3 juin 1993 : condamné à 10 000 francs (1 524 euros) d'amende par la Cour d'appel de Paris pour son « Durafour-crématoire » (prononcé après l'appel de Michel Durafour à « exterminer le Front national ») « injure publique » au ministre de la Fonction publique de l'époque, Michel Durafour. Le 7 décembre de la même année, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi. 8 novembre 1995 : condamné à un redressement de 1,4 millions de francs (213428 euros) pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ». 15 novembre 1996 : condamné pour « atteinte gravement portée à un magistrat ». 6 janvier 1997 : condamné à 6 000 F d'amende par le Tribunal de Strasbourg pour avoir qualifié l'association Ras l'front de « mouvement de tueurs de flics ». 4 juillet 1997 : condamné par le Tribunal de Paris pour propos racistes. 26 décembre 1997 : condamné à 300 000 F de consignation pour diffusion du jugement dans des journaux, à un franc symbolique de dommages et intérêts à onze associations plaignantes et à payer leurs frais de justice par le Tribunal de Nanterre pour « banalisation de crimes contre l'humanité, consentement à l'horrible », pour avoir dit que « dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail ». 2 avril 1998 : condamné à deux ans d'inéligibilité (réduits à un an par la cour d'appel, qui ajoute 8 000 F d'amende) et trois mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Versailles pour « violences en réunion » et « injures publiques » (faits requalifiés par la cour d'appel en « violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions ») pour avoir agressé la maire et candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal (qui portait son écharpe d'élue) lors des législatives de 1997. 9 septembre 1998 : condamné au franc symbolique pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann lors d'un meeting du Front national en 1997. 10 septembre 1999 : La Cour d'appel de Versailles considère que la réitération des propos pour lesquels il a déjà été condamné, ("le point de détail", NDLR) sur le fondement de l'article 1382 du Code civil (responsabilité délictuelle), caractérise le trouble illicite et confirme le jugement de première instance. (MRAP, avril 2002) 10 juin 1999 : condamné à 12 000 DM (environ 6 000 €) d'amende par le tribunal d'instance de Munich pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre. ("le point de détail", NDLR) (MRAP, avril 2002) 2 avril 2004 : Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Jean-Marie Le Pen à 10 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale, en raison de propos tenus l'an dernier dans une interview au quotidien Le Monde. Jean-Marie Le Pen devra également verser 5 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des droits de l'homme et la même somme à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), qui étaient parties civiles. Ma réponse tient en quelques mots : si vous êtes français et que vous êtes en âge de voter, faites-le, surtout, car ne pas le faire aide cet homme; c'est lui qui tire bénéfice des frasques des autres politiques. Si vous voulez voter "sanction", faites le en réfléchissant aussi. Votez pour n'importe qui sauf pour cet homme. Vous noterez qu'il aura, de façon certaine, les 500 signatures de maires français nécessaires à sa candidature aux Présidentielles de 2007. Ne faites pas de bêtises à ce moment là. Et rappelez vous que le message de ce Monsieur n'est pas altéré par sa fille et sa démagogie. EDIT : Et que ceux qui soutiennent cet homme s'asument. amen.
Dernière édition par Nava le 23 Août 2011 8:30, édité 1 fois au total.
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